M511 chapitre 2 => La diversité des entreprises

24-09-2008 à 21:19:03
Chapitre II – La diversité des entreprises

I. La diversité des activités :
Les entreprises exercent parfois la même activité, c’est pour cela que l’INC classe les entreprises et fait une distinction entre les branches et les activités.
Secteur d’activité : c’est un ensemble d’entreprises qui exercent la même activité principale (ex : Renault, Peugeot : construction automobile).

La branche : c’est l’ensemble des entreprises ou éléments d’entreprises qui proposent le même type de produit.

Conséquence : une entreprise diversifiée appartient à plusieurs branches. L’INC propose une nomenclature harmonisé. Elle parle de filières.

Filière : ensemble d’activités complémentaire en partant de matières premières pour arriver au produit fini et en passant par différentes étapes de la production (ex : filière textile).

En réalité, il n’existe pas de critère. Il y a des critères utilisés : sociaux (classification sociale), boursières (on classe l’entreprise selon ses performances en bourse). Mais traditionnellement on distingue 3 secteurs selon COLIN CLARK en 1941 :

• Secteur primaire : regroupe toute les entreprises dont l’activité principale est en rapport avec la nature (agriculture, pêche…)
• Secteur secondaire : entreprises de transformation (industrie et bâtiment).
• Secteur tertiaire : les services (commercial, banques, assurances, transports..)

Mais cette classification est trop globale : tertiaire trop hétérogène.

II. La diversité des dimensions :

A. Quel critère retenir ?

La taille de l’entreprise, l’effectif de salariés.
=> 0 salariés = micro entreprise
=> 1/9 = très petite entreprise (TPE)
=> 10/49 = petite entreprise
=> 50/499 = moyenne entreprise (PME)
=> 500/99 = grande entreprise
=> (…)

Cette classification est très utile en droit social, à partir de 11 salariés doit avoir un délégué du personnel et à partir de 50 salariés doit avoir un comité d’entreprise.
Il est parfois difficile de compter l’effectif de l’entreprise (intérimaires, mi-temps..), il existe donc d’autres critères comme le chiffre d’affaire d’une entreprise, la valeur ajoutée, le montant des capitaux propres, l’auto financement, CAF…



B. LES PME

• Caractéristiques :
Les 2/3 des effectifs salariés le sont dans les PME, ils représentent environ 60% de la valeur ajoutée, entre 50 et 55% dans le secteur tertiaire. 50% des PME atteignent leur 4ème année d’existence.
Les PME ont souvent une organisation familiale, elles sont rattachées aux chambres de commerce et d’industrie ou chambre des métiers. Elles sont organisées en fédération ou syndicat professionnel. Elles sont de plus en plus intégrées dans des groupes de sociétés.

• Atouts :
Elles sont en général flexibles, elles s’adaptent rapidement aux commandes. Le personnel est polyvalent, la communication est beaucoup plus facile. L’organisation d’une PME est simple et cohérente.

• Faiblesses :
Financement problématique, les dirigeants cherchent à protéger le patrimoine familial au détriment de la croissance. Les chefs d’entreprise sont prudents mais il y a de mauvais gestionnaires (patrons).

• Stratégies :
2 types :
=> Sous-traitance de capacité : la PME produit pour de grandes entreprises.
=> Sous-traitance de spécialité : les PME ont développé des technologies particulières.
Les PME préfèrent cette 2nd stratégie.
La stratégie d’exportation : elle coopère avec de grandes entreprises, la PME profite du service commercial de la grande entreprise. Les PME sont innovantes mais elles ont des problèmes pour obtenir du personnel qualifier. La PME n’a pas les moyens financiers pour financer un ingénieur de grande école.

• TPE (très petite entreprise)
Entreprises artisanales < 10 salariés, petits commerçants et petits agriculteurs.

C. Les grandes entreprises :

• Caractéristiques :
Grandes par leur effectif > 500 salariés et moyens financiers. Souvent elles sont constitués sous forme de sociétés, il y a ainsi regroupement de plusieurs sociétés qui ont des actions, certaines peuvent faire appel public. Les principes de gestion sont élaborés, ces grandes entreprises ont un impact vis-à-vis de leur environnement.

• Le groupe :
La notion de groupe : ensemble de sociétés qui ont des relations financières et économiques mais cet ensemble est contrôlé par une société mère : une société de porte feuille.
Remarque : On parle de filiale quand le contrôle est > 50% et on parle de prise de participation entre 10 et 50%. Les rapports entre la société mère et les sociétés regroupés sont très complexe.

• La firme multinationale ou transnationale :
On parle de multinationale quand l’entreprise possède des unités de production dans plusieurs pays => stratégie mondiale. Ces entreprises adoptent ces stratégies pour réduire les coûts, les mains d’œuvres => pour des raisons commercial, pour profiter de certaines opportunités (lois plus favorables).

III. La diversité des statuts juridiques :

A. Les entreprises du secteur privé :

Les capitaux sont importés par des personnes privés qui détiennent le pouvoir de direction. En apportant des capitaux, les personnes prennent des risques.

• Risque illimité :

Les entreprises ou entreprises individuelles, il y a peu de formalité juridique, pas de montant de capital annoncé, pas de statut à rédiger, les responsabilités sont illimités. Il n’y a pas de séparation entre le patrimoine et l’entrepreneur et le patrimoine de l’entreprise. Il y a aussi certains types de sociétés :
=> SNC (société non collectif). Les associés apportent un capital mais dans ce type de société les responsabilités sont illimités, associés et solidaires.
=> SCS (société commandite simple) on distingue 2 types d’associés : les commanditaires
(qui apportent des capitaux) et les commandités (statut de commerçant).
=> Les sociétés civiles :
1. SCP (société civiles professionnel) ex : médecins
2. SCI (société civiles immobilière)
3. GIE (groupement intérêts économiques) ex : Airbus
La mise en commun entre des entreprises de moyens pour mener des activités.

• Risques limités :

=> Sociétés avec un seul associé ( EURL => entreprise uni personnel responsabilité limité )
,
(EARL => entreprise agricole responsabilité limité ) . Le montant du capital est de 1€
=> SASU : société par action simplifié unipersonnel (minimum 37.000€) la responsabilité est limitée aux apports.
=> SA : société anonyme (au moins 7 associés et au moins 37.000€) si il n’y a pas appel public à l’épargne, si contraire : capital = au moins 225.000€ de capital.
=> SARL : au moins 2 associés et au maximum 100 associés
=> SCA : société commandite par action, ex : Michelin, Courriers de l’Aube
=> SEL : société exercice libéral
=> SAS société par action simplifiée
C’est la forme qui se créé le plus aujourd’hui. Beaucoup de SA se transforment en SAS. Les entreprises de l’économie social, droit privé… mais leur objectif 1er n’est pas de faire du profit mais un principe de solidarité.

=> Société de coopérative agricole (pour regrouper des moyens) ou de consommateurs (CAMIF).
=> Sociétés mutualistes (mutuel d’assurance, crédit mutuel…)
=> Associations.


C . Entreprises du secteur public :

Raisons historiques : l’Etat a voulu assuré certains services à la collectivité, ex : distribution des eaux. L’état a voulu aussi contrôler certains secteurs (armement) et lié aussi à des sanctions politiques (Renault condamné pour collaboration).

• Semi publiques :

Etat ou collectivité et personnes privés.
=> Semi privatisé
=> Sociétés d’économie mixte (SEM) : réaliser des aménagements (aéroports, zones industrielles).
+> Concessions : entreprise privé à laquelle une collectivité public a confié l’exploitation d’un service public (ex : autoroute).

• publiques :
industriels et commerciaux (EPC) ex : EDF, Poste
il y a de nombreux critères pour classer une entreprise, il faut les mettre en valeur quand on étudie une entreprise.








--Message édité par le 24-09-08 à 21:59:19--
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