M522 - chapitre 2 - pouvoir et décision dans l'Entreprise

28-03-2009 à 22:02:17
CHAPITRE 2 : POUVOIR ET DECISION DANS L’ENTREPRISE

I. La décision de l’E
1. Qu’est ce que décider ?


C’est choisir en fonction des informations disponibles. C’est complexe et cela a souvent des conséquences importantes.

a. La décision en fonction de la situation de l’E

Les décisions sont souvent complexes. De nombreux facteurs interviennent. Cela exige de faire une analyse approfondie des situations (ex : implanter une usine à l’étranger).
Les décisions font intervenir de nombreux acteurs, ils ont souvent des enjeux différents, il peut y avoir des conflits de pouvoir, qui peuvent conduire au blocage de la décision (ex : augmentation des salaires).
Les décisions ont un coût parce que le temps et les moyens sont limités, une décision trop tardive est souvent inutile.

b. Les niveaux des décisions

Stratégique : concerne toutes les E (ex : lancement d’un nouveau produit).
Pilotage : prise à un niveau intermédiaire (ex : gestion du service de comptabilité )
Opérationnel : décisions de régulation, quotidienne prises au niveau de la base.

2. Les différent types de décisions

a. Selon l’objet de la décision


Il faut distinguer les décision de résolution de problèmes, ce sont des décisions qui visent à corriger une erreur, une mauvaise situation : contribuent à la bonne marche de l’E. Et les décisions d’innovation : elles ont pour but de modifier le fonctionnement des E. Elles cherchent à anticiper les changements de l’environnement.

b. Selon le niveau hiérarchique

Décision prises au niveau institutionnel, c'est-à-dire au sommet de la hiérarchie. Elles engagent l’E à long terme, elles sont parfois dites décisions à long terme.
Décisions prises au niveau administratif : servent à gérer les activités courantes de l’E. Elles sont prises au niveau des cadres.
Décisions prises au niveau opérationnel : concernent le fonctionnement quotidien de l’E, prises au niveau de la base de la pyramide.

3. L’échéance et le champ couvert

On a une vision dynamique de l’E, elle apparaît comme la superposition de 3 mécanismes :
Le mécanisme de planification : engage l’E à long terme et elle prend les décisions les plus globales.
Le mécanisme de régulation : assure par de multiples décisions quotidiennes le bon fonctionnement du système (ex : remplacement des salariés absents). Dans ce type de mécanisme l’E est en réalité un système, cette approche de demande met l’accent sur 2 dimensions :
L’échéance, impact à moyen et long terme.
Le champ couvert, objet de la décision qui est plus ou moins limité.

4. La structure de la décision

Les solutions qui sont apportés aux points font appel a des procédures plus ou moins standard. On distingue des décisions :
Programmables (routine) : on a des procédures établit, vote opératoire (ex : gestion de stocks).
Non programmables : l’E doit établir une procédure particulière (ex : décision de fermer l’usine).

II. L’exercice du pouvoir dans les organisations

1. Les modes d’exercices du pouvoir dans les organisations


Remarque : cet exercice de pouvoir est lié à l’individu, avait une aptitude a diriger.
Malgré tout il a des relations affectives avec son entourage. Le chef a une autorité puissante mais imprévisible. Le point fort c’est qu’il a une très grande cohérence dans ces décisions.

a. Le pouvoir bureaucratique


La personnalité du chef a peu d’importance. Le système à pour but d’instaurer une plus grande rationalité dans la direction de l’E. Toutes les règles du fonctionnement sont écrites, chacun a pour mission de les appliquer. L’organisation est rigide.
De plus les structures d’E sont lourdes, elles changent peu et lentement.
Inconvénient : peu stimulant pour les salariés
Gros avantage : offre une grande sécurité pour les salariés.

b. Le pouvoir coopératif


Ce système est fondé sur l’adhésion des salariés. Chacun participe à la prise de décision, la responsabilité est partagé, le système est flexible : il y a relativement d’intérêts.

c. Le pouvoir technocratique

Le pouvoir est fondé sur le savoir. Le pouvoir exercé est fort.
Le fonctionnement se vaut aussi relationnel et objectif. La coopération et l’implication de chaque salariés est nécessaire.

2. Son application dans l’E

Aucun modes d’exercices du pouvoir n’est parfait. L’exercice du pouvoir change au cours du développement de l’E.
A l’intérieur de l’E les services développent eux même des modes de fonctionnement autonome.
Les E peuvent utiliser plusieurs modes d’exo du pouvoir.

3. La répartition du pouvoir dans l’E

a. L’intérêt et limites décentralisation


Intérêts
Rapprocher le pouvoir de décision du lieu de l’action.
C’est un moyen de notion salariale, permet d’exercer leur créativité.

Limites
Il y a une multiplication des décisions. Pour l’E il risque d’y avoir un problème de cohérence dans l’action.

b. Les formes de décentralisation

Décentralisation verticale : il y a délégation des responsabilités opérationnelles vers le bas de la hiérarchie.
Décentralisation horizontale : il y a transfert du pouvoir vers des groupes fonctionnels qui constituent l’E (ex : transfert du pouvoir du PDG vers des experts, analystes). Elle a pris en réalité plusieurs formes, c’est la direction participative par objectifs. Les associés à la négociation et à la fixation des salaires.

4. Le passage du chef au manager


Aujourd’hui, il y a une évolution dans les termes et aussi dans les rôles. Avant, on avaient plutôt un chef tout puissant qui était préoccupé par les tâches à accomplir. Son rôle c’était de faire appliquer la procédure et règlement. Tous ces subordonnés étaient considérés comme enfant.
Aujourd’hui, le chef d’E à plutôt pour rôle manager ou animateur.
Il est responsable avec ceux avec qui ils travaille.
Il donne à ses salariés, plus d’autonomie, plus de responsabilités.








--Message édité par le 28-03-09 à 22:03:57--
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