CHAPITRE 4 : LA PRISE DE DECISION
I. Les modalités de comportement du décideur
A. Les étapes du processus de décision
Dans les années 60, Herbert Simon a proposé un schéma expliquant le processus mental de prise de décision. C’est IMC€, il distingue plusieurs phases :
a. Phase d’intelligence : le décideur doit faire une analyse détaillée du problème. Il doit reconnaître les conditions dans lesquelles se posent le problème. Il doit explorer l’environnement.
b. Phase de modélisation : le décideur doit concevoir et formuler toutes les solutions possible avec leurs avantages et inconvénients.
c. Phase de choix : elle vise à sélectionner la meilleure opportunité des solutions en tenant compte des contraintes concrètes et abstraites. Le développement de l’artificiel technique aide à la décision jouent un rôle considérable même si le décideur reste le seul responsable de son choix.
d. Phase d’évaluation : elle vient confirmer le choix effectué oui vient remettre en cause le processus de décision. Cette phase est importante parce qu’elle peut déboucher sur la rétroactivité de l’une des 3 phases précédentes. On valide la solution qui avait été reconnue comme la plus satisfaisante.
B. Les modèles de comportements du décideur
a. Modèle du décideur isolé
En réalité il se décompose en sous modèles :
- classique : modèle qui montre que le décideur est entièrement libre et autonome qu’il est rationnel, il connait tous les choix et conséquences. Cela permet au décideur de rechercher le maximum de profit.
- Rationalité limité : le décideur essaye de prendre la solution la plus satisfaisante compte tenu des contraintes internes et externes. La solution n’est pas la plus optimale.
- La théorie de la dissonance cognitive : le décideur cherche à justifier à postériori la qualité du choix qu’il a effectué. La solution n’est jamais optimale, le décideur peut ressentir un sentiment de malaise. Le décideur pense aux solutions qu’il a rédigée et qui présentaient des aspects positifs.
- Décideur émotif : le stress conduit à différer son choix ou à fuir sa responsabilité.
- Les différences individuelles : il est montré que les être humains placés dans une situation identique ne prennent pas la même solution. Tout dépend du profil du décideur. SA personnalité joue un très grand rôle.
b. Modèle du comportement décisionnel de l’organisation
Chaque E doit mettre en œuvre des techniques de résolution de conflits d’objectifs existent notamment entre les services de l’E (ex : service financier et service comptable). Ce modèle cherche à éviter l’incertitude et le risque. En général, les procédures de décisions sont collectives. La responsabilité du choix final repose sur une seule personne.
c. Loi de Parkinson et principes de Peter
Parkinson à montrer que le temps passé à la prise d’une décision est inversement proportionnel à l’importance de la décision.
Il démontre l’inefficacité des décision qui sont incapables de faire des choix rationnels. L’inefficacité apparait lorsque l’on dépasse un groupe de 20 personnes.
Peter à montré l’inefficacité du processus de décision dans les E dans une hiérarchie chaque employé à tendance à s’élever jusqu’à son niveau d’incompétence.
II. L’aide à la décision
A. Les outils
a. En univers certain
Le décideur connaît 2 façons précises, les événements économiques futurs (ex : inflation, chômage…). Il peut prévoir les conséquence de ses choix. Il peut mettre en œuvre des outils adaptés.
b. En univers aléatoire
Le décideur a connaissance des différentes éventualités qui sont liées à la décision et il peut leur associé une probabilité. L’outil utilisé ce sont les calculs de probabilité. Ce sont aussi les arbres de décision.
c. En univers incertain
Le décideur n’a pas suffisamment d’information pour connaître ou prévoir les différents éléments liés à la décision.
B. Les systèmes informatisés d’aide à la décision
Les SIAD (Systèmes d’Information d’Aide à la Décision) : ce sont des systèmes automatisés qui assistent le décideur sans le remplacer au cours du processus de décision, En général le système est relié à une base de données.
Ces systèmes permettent de prendre des décisions peut structurer, répétitives et complexes.
Certains SIAD sont destinés plus particulièrement aux dirigeants d’E et il s’agit de tableaux de bords électronique. Aujourd’hui certains tableaux de bord sont seulement de plus en plus perfectionnés et fait sur mesure pour s’adapter aux utilisateurs.
Les systèmes expert : c’est un logiciel qui tente de simuler un raisonnement humain. Ce système peut reconstituer le raisonnement après avoir acquis les connaissances nécessaires.
Les « groupwares » : les aides au travaux de groupes.
CE sont des logiciels qui sont destinés à facilité le travail sur des projets communs. Ils présentent 2 grandes caractéristiques :
- permettent de constituer à plusieurs les bases de connaissances sur un sujet donné.
- Permettent aux utilisateurs de travailler en groupe.
